Qui sont les e-commerçants français et anglais ?

 

Une étude réalisée fin 2012, a démontré que le cyber marchand possède un profil bien défini. Les auteurs de cette étude sont même allés jusqu'à comparer les points communs et divergents des e-commerçants français et ceux de leurs voisins anglais, les voici en chiffres.

Dans la typologie du e-commerçant il a été constaté que :

  • 34 % sont des commerçants,
  • 29 % sont des chefs d'entreprise (TPE/PME),
  • 13 % sont des "Pure Players" (désignent les entreprises vendant uniquement par le biais d'internet).

D'autre part :

  • 53 % se trouvent dans des communes de -20 000 habitants, contre 41 % en 2000,
  • 22 % dans des communes de 20000 à 100 000 habitants,
  • 9 % dans des communes de 100 000 à 400 000 habitants,
  • 16 % dans des communes de + de 400 000 habitants.

Le e-commerce serait il une manne de développement économique en milieu rural ?

En termes de création d'emplois :

  • 12 % des cyber marchands ont embauché en 2012,
  • 3 % seulement ont dû licencier un salarié la même année.

Même si à la question " avez-vous l'intention de recruter dans les mois à venir", on constate une baisse des réponses positives, mais les embauches continuent pourtant d'augmenter.

 

Les principales motivations de créer un site de e-commerce restent les mêmes du côté anglais que du côté français, on retrouve ainsi un souhait d'augmenter son CA, suivi de celui d'améliorer sa visibilité sur le net.

Aujourd'hui proposer un site marchand s'inscrit dans une stratégie de développement global de l'entreprise. Choisir d'être présent sur le net c'est vouloir vendre plus, se faire connaître et tenter de faire face à une concurrence accrue.

 

Du côté anglo-saxon comme du côté de l'hexagone , les e-commerçants sont convaincus que le mobile reste un canal de distribution très prometteur. Les applications sur mobile ne sont donc pas réservées  à des produits entrée de gamme mais à tous types de produits aussi spécialisés soient-ils.

 

Les anglais misent aussi beaucoup sur les réseaux sociaux ; force est de constater qu'ils sont bien meilleurs utilisateurs que les français puisque 72 % communiquent massivement sur Twitter contre 37 % en ce qui nous concerne. En adoptant cet autre canal de promotion, les anglais ont vu très nettement leur CA augmenter.

 

Alors mettons à profit l'expérience de nos voisins d'outre-Manche !